On continue notre exploration de la face ouest du Signal (récit ici) par une autre voie signée Christian Guyomar: la virozo.
Située dans la partie centrale de la face, l’itinéraire est superbe: le rocher est excellent, les difficultés sont variées, le tout dans une super ambiance malgré la faible hauteur. Aucune longueur n’est à jeter, et la ligne est d’autant plus majeure qu’elle passe à certains endroits « juste juste » dans un rocher parfois bien compact.
La voie est directe: elle franchit la paroi à l’endroit le plus surplombant puis continue dans une plaque grise pour finir en apothéose dans les superbes cannelures communes à la voie du grand cirque, c’est une très belle ouverture. La première longueur d’artif est assez équipée de pitons et lunules laissés à l’époque, en revanche la seconde était bien vierge de tout matériel. On a laissé deux pitons sur l’ensemble du parcours.
Encore une bonne découverte sur ce massif, un bijoux de plus à faire pour les amateurs de voies mixtes.
Un petit mot par longueur: topo détaillé
L1: le départ est identique à la voie du Nid, on remonte une diagonale sur la droite puis on rejoint l’extrémité gauche de la rampe caractéristique. Rocher moyen.
L2: partir droit au dessus dans la fissure, puis on s’en échappe à gauche dans le haut pour faire relais à un cade mort au pied de la « cathédrale ».
L3: poursuivre en libre jusqu’à une grosse lunule puis bel artif facile plein gaz, un dernier réta permet de faire relais sous un bombement. Superbe longueur!
L4: le contourner par la gauche puis magnifique séance de pitonnage pleine plaque pour gagner une dalle grise qu’on remonte jusqu’à une banquette.
L5: traverser à gauche pour récupérer un dièdre franc, puis un dernier mur à cannelures permet de déboucher sur les crêtes. Très belle escalade.